Les belles

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La dahlia a une grande famille et pourtant chacun est différent. Qu’est-ce qui fait leur appartenance ? Différentes tailles, différentes formes, différentes couleurs. Malgré tout une grande et belle famille. C’est ce qui symbolise cette fleur. La famille. Le dahlia, la fleur corolle. Cette fleur qui n’en ai pas une. Cette fleur qui en ai une multitude. Toutes serrées les unes contre les autres pour former la belle que l’on connait. Enfin les belles. Celles aux joues teintées de rose, celles aux oreilles de fennec, les échevelées, les rondes, celles avec les cheveux en pique, les simples rang, celles aux dizaines de rang, les mouchetées et les tachetées. Et toutes ces couleurs qui s’emmêlent : le rose, le violet, l’orange, le blanc, le jaune. Mais un point commun, elle ont toutes les deux pieds bien enfoncés dans le sol et tronc qui sonne creux. La musique des yeux plutôt que des oreilles.

Toutes ses pensées s’entrechoquent dans ma tête en les observant. Sur le sentier, je les découvre de loin. Je m’approche pour faire leur connaissance. Aller les saluer une par une au gré du chemin qui serpente. Se faufiler entre elles. Les frôler d’un regard ou d’un murmure. Embrasser leur beauté et s’émouvoir d’une variation de couleur ou de forme. Je me laisse juste porter par les chatoiements de ces fleurs ouvertes, offertes au soleil. Je voudrais comme elles accueillir ses rayons, les capter puis les renvoyer au monde en un kaléidoscope de sensations. J’aime par-dessus tout celles qui rougissent du bout des pétales ou de leur cœur. On aurait envie de les prendre tendrement et de leur murmurer des mots doux au creux de la main. Ce sont mes favorites, celles qui tiennent leur place au sommet de mon cœur.

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