Par la fenêtre

Par la porte fenêtre, je vois la terrasse blanche, lumineuse, inondée de soleil. Elle renvoie les rayons dorés. Tout autour les pare vue bleutés, scandés par les garde corps et des supports métalliques gris foncé, séparent des voisins. Cela s’organise comme une composition géométrique dans un camaïeu de teintes harmonieuses. Je vois une grande portion de ciel au bleu laiteux de printemps, les fenêtres à la Mansart de l’autre aile du bâtiment couvert d’ardoises sombres, et d’un toit de zinc. Au travers d’une autre ouverture, je vois aussi le jardin public, le grand marronnier a retrouvé son feuillage vert tendre. Dans son ombre, des halos de lumière bougent sur le sol sablonneux au gré du vent léger. Sur un banc, une jeune fille. Elle ne lit pas. Elle sort une cigarette. Elle fume. Quelques pas plus loin, sur la pelouse, son chien s’ébat, dos au sol, pattes en l’air, son ventre rond tout blanc offert.

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