A la clarté des lumières éteintes

A la clarté des lumières éteintes, dans la vérité de la nuit, j’appelle.

Ma voix ne trouve pas immédiatement son chemin, tout juste fait-elle trembler la flamme incapable de stabilité, comme soumise au tumulte invisible de mon appel intérieur.

Lorsque les mots se forment, si les idées se dessinentau loin, de traits même esquissés, je recommence.

Mon appel doit être pur, pour être fort.

Je n’oserais travestir la pureté de me petite bougie par les triviaux écueils de mon esprit.

Si mon âme doit s’exprimer alors qu’elle soit seule et fière.

Mon âme ne bégaie pas, elle ne zozotte pas, elle ne mange pas ses mots.

Elle est légère et brupte, elle s’élève et égale bientôt la lumière de ma petite bougie.

Elle appelle.

 

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