La cafetière et le feu de forêt

Il était une fois, une belle cafetière qui se promenait tranquillement dans les bois, un beau jour de printemps, (je sais, c’est absurde !). Quand, tout à coup, elle vit comme une flamme, au loin. Elle décida d’aller la voir de plus près. En s’approchant, elle découvrit, que, la flamme qu’elle croyait avoir vue, était en fait un feu de bois allumé par un homme bien étrange, avec les cheveux longs et les chaussures bien trop grandes pour lui (je vous cite là seulement ses défauts !). La cafetière, ne voulant pas le réveiller, marcha malheureusement sur une branche et le réveilla. Lorsqu’il l’aperçut, il se sauva tout en criant :
– Au secours une cafetière vivante !
Et la cafetière elle aussi eut très peur. Tout d’abord elle voulut elle aussi courir et s’enfuir. Mais elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas laisser le feu allumé et elle décida de l’éteindre.
– Je vais souffler dessus, comme ça, il s’éteindra, pensa-t-elle.
Mais ça ne fit qu’empirer les choses : il y avait un début de feu de forêt qui commençait. Elle courut jusqu’à la caserne des pompiers….. Enfin arrivée, elle dit :
– Au secours, à l’aide, j’ai mis le feu à une forêt tout entière !
Les pompiers, en entendant la cafetière, crurent qu’ils avaient rêvé. Mais elle savait bien que c’était vrai ! Alors, ne perdant pas espoir, cria de plus belle :
– Voulez-vous m’écouter à la fin, OUI ou NON ?!
Alors, ils se retournèrent. Pendant les premières secondes, ils crurent que c’était une mauvaise blague (d’une folle!). Mais, au bout de quelques secondes, ils la virent, et crièrent tous en cœur :
– Une cafetière qui PARLE ??!!
Eh oui ! Ils n’avaient pas rêvé. Cette fois, ils l’écoutèrent et elle raconta sa mésaventure. Dès qu’elle eut fini, le « chef » donna l’ordre d’aller l’éteindre. En attendant, la cafetière avait pris froid (Hé oui, elle n’avait plus de café à l’intérieur de son corps) ! Mais vint un problème : elle commençait à se ramollir, à se ramollir, puis elle s’évanouit. Les pompiers l’emmenèrent à la cafétéria, la remplir de café, et en profitèrent pour  boire un coup. Dès que leurs collègues furent revenus de la forêt, heureux du devoir accompli, ils rejoignirent les autres. Quant à notre cafetière, elle s’était endormie…

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