Je me trouvais dans une ruelle près du pont du Rialto.
L’ocre des façades accompagnait mes rêveries ….
Un air d’opéra, deux voix s’ entremêlant, s’ élevant dans le ciel, fusionnant… m’ obligèrent à m’arrêter. J’étais à la bonne place en tant que spectateur, auditeur caché.
Je poussais la porte.
Aucune technologie, pas de protection.
Elle s’ ouvrit, je commençai à grimper les escaliers étroits.
Nous étions en Novembre. Venise en Novembre, je l’ avais choisie, c’était ma place.
Je continuai à monter.
Les voix se firent plus proches, plus précises, plus vibrantes.
J’étais devant la porte, leur porte.
Mes larmes fusèrent. Je fis demi- tour.
Je me retrouvai seul sur le trottoir, seul avec mes questions.