Aimez-vous pédaler dans la vitrine ?

Des goûts et des couleurs cela ne se discute pas, dit-on.

Les boudeurs n’attirent pas, alors que la moue boudeuse dans un book peut offrir des rôles.

Certains jettent leur radio-réveil contre le mur pour l’exploser lorsqu’il sonne à 6h le matin, alors que les librairies dédient un rayon au morning miracle. J’en déduis que se lever tôt n’est pas nécessairement une torture. Moi, j’adore. Toutefois je ne suis pas sûre d’envier les journalistes qui pianotent sur leur clavier d’ordinateur à 4h pour animer les tranches matinales.

Passons.

J’évite de pédaler à la vue des badauds qui passeraient devant la salle de gym transformée en aquarium. Moi, je suis comme les poules, le préfère le plein air. Il paraît que je me couche avec elles, aussi, pour sursauter au chant du coq.

Pourtant, si cette salle de gym près de la rue de Rivoli offre le spectacle des corps qui courent, rament ou pédalent derrière une vitre, c’est qu’il y a de la demande, non ? Est-ce pour encourager le casting sauvage ? Favoriser des rencontres ?

En Europe du Nord, ce sont des femmes qui vendent leurs charmes que l’on sélectionne en vitrine. A Paris, ce sont des hommes et des femmes qui entretiennent leur attractivité physique.

Ça tombe bien, il y a une pharmacie et un bistro en face. De quoi se procurer capotes et café en fonction du degré d’intimité espéré.

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