La foule sur la plage, au ciel les nuages, je rêve de toi, Liberté. C’est un drôle de prénom, Liberté. Entre vents et marées, je pense à toi, Liberté.
Liberté Conte.
Ce nom suave résonne à mes oreilles, comme une sonate le soir me berce.
Tu es né un 14 juillet, ainsi tes parents t’ont appelé Liberté.
Natif du signe du cancer, moi du scorpion, tu es toujours resté un doux compagnon.
Des nuages dans nos nos yeux nous ont éloignés. Ce chagrin-là, j’ai du mal à l’exprimer. Depuis ton départ, à moins que ce ne soit le mien, j’écris. Je note mes pensées, mes envies de plage, mes rêves à tes côtés. Et toi, Est-ce que tu penses à moi ?
Tu ne m’écris pas. Mais je ne t’écris pas non plus. J’écris pour moi, pour mon cahier. Là, c’est mon dixième.
La vague envahit mon âme. Je voudrais que la foule se disperse. Es-tu parmi elle ?
Je suis inquiète. Je ne maîtrise plus l’émotion qui me submerge. Si tu savais combien je m’en veux d’être arrivée en retard à notre rendez-vous du soir, au rez-de-chaussée de l’hôtel.
Mais peut-être était-ce ta montre qui avait trop d’avance ? Quand je suis arrivée, tu n’y étais pas. Alors je suis partie. Loin. J’ai eu envie de m’engager dans l’armée. Où j’ai fait fonction de distributrice de café.
J’aimerais te dire combien de regrette ces nuages. Que notre histoire devienne un joli conte.