Ma voie

Tu peux tout voir, tu sens leur force, il nous projette dans une autre époque. Nous te demandons de lui rendre hommage. Respire. Respire.
Puise dans sa mémoire, dans ta mémoire. Tends l’oreille, ferme les yeux pour mieux voir, avale ta salive qui a encore le goût d’un pétale de rose, profite de la caresse de la feuille qui glisse sur ton bras. Respire. Respire.
Oublie ces autres qui te prennent trop. Trop de toi, trop de ton temps, trop de ton énergie. Trop de ta joie de vivre. Connecte-toi avec ces autres que tu connais ou non. Ces autres qui courent, qui courent en baskets fluo, que tu reverras ou non.
Respire. Respire. Tu es toi. Rien que toi.
Et ce fut tout. Le silence. Une méditation guidée. Une prière à soi. À qui est cette voix qui me dit ces choses tout bas ? Je l’entends parfois comme ma propre voix, parfois comme celle d’un homme qui sait révéler la lumière en moi.
Respire. Respire. Recentre-toi. Elle me fait du bien en fait cette voix quel que soit le timbre qu’elle prend. Elle croit en ma nature profonde, elle me rend la vie plus facile, elle me souffle de l’air, comme une brise légère, dans les moments où j’étouffe.
J’y arriverai, je le sais. Parce qu’elle est avec moi, en moi. Je regarde le monde avec espoir. C’est une belle lueur qui domine. Tout est possible.

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