Pars, je te retiendrais peut-être pas

La porte claqua violemment. Le son se répercuta à l’infini sur les murs nus de l’appartement. Il resta là un certains temps ne sachant pas quoi faire. Les bras ballants et la bouche ouverte. Après une n-ième dispute, il était parti marcher pour se calmer, en la laissant seule. Il ne se doutait pas qu’elle en profiterait pour faire ses valises. Mais c’était pourtant ce qui était arrivé. Il avait ouvert la porte sur une valise dans l’entrée et elle finissant d’emballer ses affaires dans le salon.

« Que fais-tu ?

– Cela se voit non ?! Je pars.

– Mais pour aller où ?

– Je ne sais pas, mais loin de toi, de nous. Je n’en peux plus.

– Et tu crois que cela va régler nos problèmes.

– Je n’en sais rien, mais rien d’autres n’a marcher ! »

Sur ces mots, elle avait empoigner sa valise et claquer la porte. « Voilà, se dit-il, enfin c’est fini. » Il y avait une point de tristesse et en même temps il se sentait soulager. Il alla dans la cuisine et se servit un verre. En regardant par la fenêtre, il la vit monter dans un taxi sans se retourner. Il s’attendait à ce qu’elle regarde vers lui. Mais non. Peut-être que tout était vraiment fini. Il avait un vague espoir qu’elle revienne, sans le vouloir vraiment. C’est vrai finalement, il ne restait plus rien de leur début. Des sourires, des regards amoureux, des je t’aimes. Aujourd’hui, il ne restait plus que l’éloignement, les cris et les larmes. Il regrettait l’amour qu’ils avaient eu. Ils s’étaient vraiment aimés. Mais elle avait raison rien ne marchait plus. Peut-être était-ce mieux ainsi ? Ils pouvaient chacun reprendre un chemin plus serein, se reconstruire. Pour autant, l’appartement semblait vide tout à coup.

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