Sans le « a »

Ton rot sonore me souffle un vent de vérité. Celle, physique, terrestre, d’un ventre repu. C’est une joie simple d’essuyer un reste de purée sur tes joues rebondies. Tu ne soupçonnes rien du monde et de ce qui s’y joue. Tes yeux sont une petite étendue d’innocence et d’espièglerie, je m’y plonge dès que le temps devient lourd. Ton monde est minuscule et immense, tu tentes de le toucher de tes petites menottes timides. Découvrir les textures, les goûts, les sourires.

Ils ont tous été des bébés, comment sont-ils devenus des monstres ?

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