Le Moulin

En cette fin de printemps dans le jardin du moulin, la nature explose de mille couleurs. J’écoute le chant des oiseaux, le vent sur les feuilles et le bruit de l’eau qui court brassée par la roue du moulin.

Je me demande quel bruit coule sous mes pieds. Est-ce le grand silence ou une musique perpétuelle ? La fanfare de la vie commence-t-elle en sous-sol ?

Portés par la musique de la nature nous pouvons danser, chanter et même crier notre joie ou notre peine.

En prenant le chemin du moulin et en franchissant la porte nous nous retrouvons dans l’atelier d’écriture et là c’est magique. Cahier et crayon en main, nous sommes entrainés malgré nous vers l’essentiel : les mots. Les mots pour décrire, détailler, conter ce que nos yeux regardent. Les mots nous aident à imaginer tous ces organismes qui sont dans la fosse d’orchestre de la vie. Un peu comme la face cachée de l’iceberg. En dessous la faune et la flore s’en donnent à cœur joie et le poète est là pour nous les décrire.

Meunier, tu dors ? Le blé moulu devient farine, il est mis en sachet et nous attend sagement sur les étagères du moulin, promesse de pains odorants et croustillants.

Meunier tu dors, ton moulin va trop vite,

Meunier tu dors, ton moulin va trop fort…

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