Battements de vie

L’envol , dépasser l’espace, s’enrouler dans l’horizon, déployer ses ailes, n’être rien dans l’immensité et y occuper une place. Marcher, marcher et aller au plus loin du monde.
Et là, posée dans le jardin, laisser son regard explorer le microcosme, s’envelopper de la douceur de vivre et d’être veillée par l’enfant qui dessine notre futur.
Et puis prendre la main que tu me tends, cet accessoire rêvé de la solidarité comme tu dis. Sentir la force de tes mains qui creusent le bois puis délicatement effleurent les cordes de la guitare. Ta main qui guide et contient l’enfant qui dort là, paisiblement.
Las me voilà aspirée dans ce cauchemar, ces ongles rouge sang qui attrapent et dévorent. Aidez-moi, sortez-moi de ce songe malfaisant.
Adonis tu me regardes mais me vois-tu ? je te sens l’esprit flottant au-dessus de nous, loin de moi et trop près d’elle. Que veux-tu ? Qui a ravi ton cœur ? Le ciel rougeoie de ma douleur.
Mais tu m’opposes une réponse mystérieuse. Chaque conversation est un rébus. Tu te caches et jamais ne t’exposes. Que crains-tu ?
Tu passes tes soirées devant cette fenêtre. Les voisins t’agréent plus que ma personne. Je cherche ce que tu trouves dans cette contemplation et je finis par avoir des hallucinations.
Alors je préfère m’envoler, retrouver l’infini où je me perds et me retrouve à la fois.

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