Dans le crépitement du bonsensoir

Le capin était posé sur la table de la pièce principale. Cette maison ne comptait que deux pièces. Tout était rudimentaire mais pratique. L’espace était conçu au mieux. L’hiver était arrivé sans prévenir. Un matin, au réveil, il comprit au silence que la neige était tombée. Terminé les balades en forêt. Il savait que pour quelques mois, la solitude l’accompagnerait. Il était chiffonné par cette pensée mais d’expérience, se retrouver face à lui-même, le réjouissait aussi. Les oiseaux chantant, les fleurs poussant ne l’accompagneraient plus avant longtemps. Cette période lui semblerait longue. Quelques mois avant d’entendre le bonsensoir qui crépite dans un gazouillis de moineaux perdus. Il ouvrit son capin, relut les pensées notées ces derniers jours, décide d’écrire à Isabelle. Réfléchit. Que lui dire ? Comment lui expliquer ? Il a tellement peur qu’elle ne comprenne pas.

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