Elle ouvre un œil, puis le referme. Le rêve commence.
Le téléphone bleu comme ses draps résonne dans le vestibule.
Elle ouvre un œil, le téléphone bleu comme la nuit s’arrête. Elle a rêvé.
Personne … Continuer la lecture →
Elle ouvre un œil, puis le referme. Le rêve commence.
Le téléphone bleu comme ses draps résonne dans le vestibule.
Elle ouvre un œil, le téléphone bleu comme la nuit s’arrête. Elle a rêvé.
Personne … Continuer la lecture →
Je suis le boulanger de la rue Emilio Castelar. Certains me reconnaissent comme le Picasso du pain au chocolat.Le chemin a été long pour en arriver là et, voilà qu’aujourd’hui, je remets tout en jeu.… Continuer la lecture →
Engourdi par le froid humide qui régnait dans la vieille chapelle, Nils percevait de moins en moins la litanie du sermon que le Père Martin adressait à ses ouailles du haut de son prêchoir. Une … Continuer la lecture →
Cette galerie contient 1 photo.
Plus je m’enfonçais dans cette forêt tropicale, plus je me sentais envahie par les ténèbres de mon âme. La peur me pénétrait tout comme l’humidité pesante, propre aux régions équatoriales. Le vert émeraude de la … Continuer la lecture →
Mon grand – père
Les cafetiers appliqués essuyaient leurs verres. Ils avaient des gestes précis. Chemise blanche, pantalons serrés noirs, tablier noir, joues cramoisies ou blafardes selon les gènes.
Qu’ est ce qu’ il aimait … Continuer la lecture →
Ecrit d’après les dessins de ma fille Cécile et de Nadège, une autre maman
Ma fille m’inspire ce chat, ce matou, Mistigris. Mistigris est un musicien, il fait du jazz, il joue du trombone. C’est … Continuer la lecture →
Un pauvre papy esseulé dans son fauteuil roulant cassé se sent nu et désespéré en ce soir de noël.
Il déteste les fêtes obligatoires, lui est seul depuis que sa chère Marguerite est partie. Pourtant … Continuer la lecture →
Début janvier les sapins dorment sur les trottoirs de notre ville. Une foret allongée, désespérée. Cris silencieux aux passants qui ont déjà oublié les fêtes. La vie continue pour eux. Le métro les attend les … Continuer la lecture →
Dans un minuscule hameau de Dordogne au creux de la France , Sofia arrivée de nulle part ,décide d’arracher l’herbe derrière l’église en ce 1er aout..
Une fois décidée, Sofia court dans la grange … Continuer la lecture →
Sur l’eau claire, calme, vogue le canot jaune d’or. Sans bruit, il s’avance sur les ondes. L’air est froid, pur. Bien dans sa tête, l’homme pense à la chaleur du foyer qu’il vient de quitter. … Continuer la lecture →
Elle s’est enfin décidée. Elle franchit la petite porte en se courbant un peu pour ne pas se cogner la tête. Elle fait glisser le rideau sur ses doigts. Le voilage tinte légèrement pour laisser … Continuer la lecture →
Cet atelier d’écriture est une vraie découverte. Une matinée chaleureuse qui a le goût de confiture et pendant laquelle j’ai le droit de crier « turlututu« . C’est la liberté et je … Continuer la lecture →
12/12/18
Qu’est-ce qu’elle lit celle-là ? Cette sensation euphorique d’exister enfin. En voilà un beau titre d’article pour Psychologies Magazine. Cela dit, cela ne lui ferait pas trop de mal à la boulangère, un … Continuer la lecture →
12/12/18
Quand on fixe quelque chose très longtemps, la vue finit par se brouiller. C’est comme si l’on devenait myope pour un instant.
Quand on fixe le ciel, on a l’impression que les nuages filent … Continuer la lecture →
24/11/18
Je leur tourne le dos.
Bloqué au rez-de-chaussée.
Misère, mais quelle migraine.
Fallait pourtant le prévoir !
Allez, décolle tes yeux du sol.
La belle affaire, un petit … Continuer la lecture →
28/11/18
Déjà tout petit, j’adorais aller au marché. Lorsque l’on me promenait en poussette, je laissais toujours traîner une main dehors pour attraper tout ce qui pouvait passer par là. Parfois, c’était une orange enveloppée … Continuer la lecture →
14/11/18
C’est ma soeur préférée. Le fait que je n’en ai qu’une n’a rien à voir là-dedans. Si j’avais eu dix frères et soeurs, ç’aurait toujours été ma préférée. Les gens qui ne nous connaissent … Continuer la lecture →
14/11/18
Le coin du boulevard et de la rue qui monte.
Les badauds.
Leur pas saccadé qui claque.
Dans les entrailles de la ville, ça grouille.
Un décor d’anti-festival.
Des corps noirs sur un trottoir … Continuer la lecture →
10/10/18
Entre les rideaux du salon, un rai de lumière s’infiltre dans la pièce et vient me réchauffer l’orteil et me titiller la paupière. Dans cet infime espace de ciel d’intérieur, la poussière danse, comme … Continuer la lecture →