Alors que les chiffres du déchets-thon s’affolent, bruit sur des réseaux le chahut d’une révolte. D’écho en écho, des voix de femmes s’élèvent.
Ici, les filles sont en maillot de bain, dévoilent les formes de … Continuer la lecture →
Alors que les chiffres du déchets-thon s’affolent, bruit sur des réseaux le chahut d’une révolte. D’écho en écho, des voix de femmes s’élèvent.
Ici, les filles sont en maillot de bain, dévoilent les formes de … Continuer la lecture →
Penchez la tête. Respirez. Changez de perspective. Respirez. Debout, les pieds à plat bien au sol, écrasez les orteils un par un. Jambes tendues. Le bassin dans l’alignement. Sentez la montée et la descente de … Continuer la lecture →
Elle cheminait doucement, ses pieds nus foulaient la terre humide. Elle ne savait pas où elle allait. Elle cheminait depuis l’aube naissante. Elle était sortie de chez elle en chemise de nuit, aimantée par la … Continuer la lecture →
Claire regardait son fils souffrir. Il avait insisté du haut de ses 9 ans.
« M’man, tu viendras me voir jouer dis ? C’est la première fois que l’entraîneur me laisse commencer le match. J’suis … Continuer la lecture →
En regardant par la fenêtre, on pouvait contempler la lune. Elle était presque pleine et magnifiquement rousse. J’ai balayé du regard la pièce, qui était à peine meublée. Le spectacle était plutôt drôle : un … Continuer la lecture →
J’ai rencontré le balayeur. Un homme sans âge, un visage fripé, une barbe comme un bouquet de brindilles, des yeux délavés qui ne regardent nulle part. Si, peut-être, les feuilles mortes, les papiers, les mégots. … Continuer la lecture →
Je quitte la Terrasse du café où je viens de déguster une délicieuse tartine à la confiture de figue et bu un capuccino dans l’air frais du matin. Je monte en courant les quelques marches … Continuer la lecture →
Ce soir, Claire est invitée aux 50 ans d’un ami d’enfance de son mari. Il s’appelle Stéphane, comme les trois quarts des amis de son mari. Elle aime beaucoup Stéphane mais elle n’a pas envie … Continuer la lecture →
38 rue des Echoppes
Bonjour ma chère Amie,
Je suis revenue à la maison, j’ai retrouvé mon chez moi que j’aime tant. Six mois d’absence, tu te rends compte !
Ma fille a tout organisé … Continuer la lecture →
Collé, serré contre ses jambes, le chat griffait ses mollets. La fille du boucher, désireuse de prendre une pause, se réfugie sur le fauteuil défoncé pour lui échapper. Mais pas maté pour autant, le matou … Continuer la lecture →
Zut, je vais rater ma correspondance.
Dans le coton de l’imagination,
Les heures passent si vite quand je pense
A toutes ces réponses sans questions.… Continuer la lecture →
Le brouillard s’est déchiré comme un pan de soie et les torrents de lumière qui s’en déversent à présent m’exaspèrent. Blottie dans un coin du train presque vide, je regrette le manteau de gris et … Continuer la lecture →
Jeanne danse lentement au milieu du jardin. Il fait beau ce matin et, sous ses pieds nus, elle sent la rosée et l’herbe trempée. La casquette orange vissée sur la tête, lissant son k-way de … Continuer la lecture →
Élise avait pris le large. Elle avait réservé une croisière sur un paquebot pour traverser l’Atlantique. La navigation était calme. Elle n’avait pas le mal de mer, à sa grande surprise.
Le matin, peu avant … Continuer la lecture →
Se lancer dans l’écriture. Ne rien avoir à dire ou si peu. Garder un secret. Se tenir au bord du plongeoir. Trembler.
Le nez au vent, dire et redire ses sentiments. Les perdre dans le … Continuer la lecture →
La nuit était calme. Les rues étaient vides. Le silence enveloppait la maison. Chaque occupant dormait. Et pourtant, on pouvait sentir une trépidation dans l’air. Comme si le temps suspendu attendait la perturbation. Et il … Continuer la lecture →
Je relis les phrases. Une à une. Chacune résonne. S’accroche puis s’envole. Rien ne se dessine dans les méandres de mon cerveau. Pourtant j ‘aime leurs formes et leurs sonorités. Chacune évoque une image, un … Continuer la lecture →
La fenêtre était ouverte et une légère brise faisait bouger les rideaux. Le chaleur diffuse du soleil de printemps réchauffait à peine Aria qui regardait le paysage. Il n’y avait rien alentour, que l’herbe verte … Continuer la lecture →
Mon téléphone a bipé. Sale manie de dormir avec. Pas bon pour la santé à ce qu’on dit. Tout ce qu’on dit aujourd’hui pour notre santé m’afflige. Vivre dans la peur dans un monde aseptisé … Continuer la lecture →